Tours d'incendie
Avez-vous déjà fait une randonnée sur une montagne des Adirondacks avec une tour à feu ? Avez-vous pu y grimper pour profiter de la vue ? Connaissez-vous la fonction importante des tours dans la région ?
Au début des années 1900, un certain nombre de feux de forêt ont fait des ravages dans les Adirondacks. En conséquence, l'État de New York a construit des belvédères au sommet des montagnes et a engagé des observateurs pour la détection précoce des incendies. Les observateurs localisaient les incendies et communiquaient avec les équipes au sol pour les diriger vers la source.
Avec le temps, les tours sont devenues des destinations de randonnée populaires. Les observateurs qui y travaillaient étaient une source de connaissances pour les visiteurs en matière de protection contre les incendies et de sensibilisation à l'environnement. Au début des années 1970, les avions étaient de plus en plus utilisés pour la détection des incendies ; un seul avion pouvait surveiller une vaste étendue de terrain. Les tours à feu étaient plus coûteuses à entretenir ; chaque tour nécessitait une personne de service d'avril à octobre. Leur utilisation a été lentement abandonnée.
À une époque, l'État de New York comptait 124 tours d'incendie, dont cinquante-sept dans le parc des Adirondacks. Aujourd'hui, il reste trente-quatre tours à feu, dont vingt sont situées sur des terrains de l'État. (https://dec.ny.gov/things-to-do/hiking/fire-towers)
Avec le temps, de nombreuses structures se sont détériorées. Alors que les tours vieillissent et que des questions relatives à la classification des terres et à la conformité avec le plan directeur des terres de l'État du parc des Adirondacks se posent, le débat sur la préservation ou l'enlèvement a des partisans zélés dans chaque camp. Ceux qui sont en faveur de la sauvegarde des tours à incendie affirment que ces tours sont des rappels importants de l'histoire et du patrimoine de la région. Les partisans de la suppression affirment que seule une classification en zone de nature sauvage peut protéger ces terres de toute dégradation future ou de la construction de structures non conformes.
L'Adirondack Park Agency (APA) a proposé trois méthodes pour résoudre le problème des tours à incendie. La première consiste à reclasser une petite zone autour de la base de la tour à feu comme zone historique. Le reste du terrain entourant les tours à feu peut être classé comme zone de nature sauvage. La deuxième solution consiste à réviser le plan directeur des terres de l'État afin d'autoriser les tours sous certaines conditions. La troisième serait une "non-action" ; l'APA ne prendrait aucune mesure pour examiner les révisions et les tours pourraient être supprimées en tant que "structures non conformes dans les zones de canoë et les zones primitives". (www.apa.state.ny.us)
Supporters argue that with repair the towers once again can serve as educational tools, teaching visitors about the history of fire prevention and ways to be environmentally aware in the future. An example of a way in which the towers are used educationally is the Adirondack Mountain Club’s Fire Tower Challenge. Hikers are asked to document their experience ascending at least 23 fire tower summits and submit proof of stewardship. They are also asked to think about what it might have been like for the observer that was once perched atop the fire tower. This challenges people to protect the environment, recognize the importance of fire towers, prioritize safety, and promote responsible recreation and stewardship.
Learn more from the Adirondack Mountain Club here: https://members.adk.org/members/get-involved/adk-fire-tower-challenge.aspx